Architectes américains à l’École des beaux-arts de Paris. Some data and links.Albums photographiques d'architecture
Discover Gilded Age Treasures in the Richard Hunt Collection.Library of Congress.
Richard Morris Hunt
...Richard Morris Hunt est le premier
architecte américain venu à Paris suivre les cours de l’École nationale
des beaux-arts, vénérable institution, ancien couvent et ancien musée
des Monuments français qui venait alors de s’agrandir de nouvelles
salles donnant sur le quai Malaquais…
Il y entra en 1854 dans l’atelier d’Hector Lefuel (1810-1881), l’un des puissants architectes de Napoléon III, ..
...Et il y retournera souvent, multipliant les allers-retours entre ses deux pays, les États-Unis d’Amérique et la France. De la Latin School de Boston à l’École des beaux-arts de Paris ; de la vallée de la Loire où il découvrit, avec enthousiasme et fascination, la période de la Renaissance française dans la splendeur de ses châteaux, à New-York où il fonda la première école d’architecture américaine qui compta quatre élèves la première année avant de connaître un grand succès… Son enseignement procédait du sien à l’École des beaux-arts de Paris dont il introduisit le concept en Amérique, enrichi des influences et acquis en France
Richard Morris Hunt, Star Architect of the Gilded Age
The iconic American architect of the Gilded Age, Richard Morris Hunt, created so much of the nation’s high-brow cultural idea of itself that it’s now hard to imagine the country without it.
He designed estates for the fabulously wealthy, houses that still have their own names — Biltmore, The Breakers, Marble House. In New York, he was the architect for the Vanderbilt mansion on Fifth Avenue, the façade and the Great Hall of the Metropolitan Museum of Art and the pedestal for the Statue of Liberty. In Chicago, he designed the Marshall Field mansion and the administration building for the World’s Columbian Exhibition.
Élèves architectes américains à l’École des beaux-arts de Paris : un phénomène d’élite ?
..Testons cette affirmation en nous concentrant sur les deux décennies, précisément de 1893 à 1914, où le capital social des architectes en tant que professionals (membres des « professions libérales » de l’époque) atteint son apogée aux États-Unis. Venus de ce pays et tous des Blancs, 321 hommes et une femme (Julia Morgan) sont admis à l’ENSBA, dont ils deviennent la « clientèle [étrangère] la plus importante , accaparant jusqu’à 20 % des admissions ..
Le patrimoine de la Renaissance et la photographie comme outil entre inventaire et historiographie sous la Troisième République
C’est seulement plus tard dans le siècle, à partir des années 1870, que la photographie commence à intervenir dans la réalisation des premiers ouvrages consacrés à la lecture historique des monuments de la Renaissance. Les historiens de l’art et de l’architecture l’utilisent pourtant déjà en tant qu’outil d’étude, spécialement dans le domaine de l’histoire de l’architecture de la Renaissance et au-delà du contexte français. Lorsqu’à Bâle, Jacob Burckhardt publie sous forme d’un volume autonome, en 1878, son étude sur l’architecture de la Renaissance italienne qui avait paru en 1867 dans la Geschichte der Baukunst de Franz Kugler, il projette, entre autres, la parution d’un volume annexe de photographies. Ce volume ne verra pas le jour, mais son projet est sans doute lié au fonds imposant de clichés de monuments et d’œuvres d’art que Burckhardt ne cesse de réunir tout au long de sa vie.
Les limitations techniques imposées à l’impression des clichés conditionnent leur utilisation dans l’édition. L’impossibilité d’imprimer des reproductions photographiques en même temps que le texte, constitue un obstacle de taille au moins pendant les quarante ans qui suivent l’invention de la photographie. Malgré les efforts de mise au point des moyens de reproduction depuis les années 1850, il faut attendre la fin des années 1870 pour percevoir, avec l’émergence de l’héliogravure, l’aboutissement de ces « procédés d’impression photomécaniques » auxquels Trutat faisait confiance en 1879.
American Victorian Architecture
Arnold Lewis (Editor) 120 unusually fine photographs offer a rare and
contemporary look at architecture of the period. This 19th century
classic surveys a wide range of notable and curious examples of
buildings and interiors, concentrating on the architecture and
architects of New York, Boston, and Chicago. Library of Congress
Anne-Marie Garcia, La Photographie avec les arts : histoire d’une collection
Paris : Beaux-Arts de Paris éditions, 2016, 399p. ill. en noir et en coul. 29 x 23cm
Au cours des années 1990, quelques
expositions et catalogues avaient dévoilé des pans d’une collection
photographique remarquable et restée discrète : celle de l’Ecole des
beaux-arts de Paris. On en peut que se réjouir de voir que ce travail
important engagé alors par Catherine Mathon, conservatrice de la
bibliothèque, a été poursuivi pour permettre aujourd’hui la publication
d’un ouvrage imposant qui confirme ce que l’on avait pu pressentir de la
qualité exemplaire de cette collection de plus de 60 000 photographies
constituée depuis 1878 sous l’impulsion d’Eugène Müntz.
Si la photographie est aujourd’hui enseignée à l’Ecole des beaux-arts, elle y est d’abord entrée comme source documentaire conservée au sein de la bibliothèque dans quelques 700 albums pour offrir aux élèves artistes et architectes les modèles iconographiques nécessaires à leur formation.
Beaux-Arts, the City Beautiful, and the Hispanic Society of America
.............These perceived deficiencies in American cities were especially glaring when compared with grandly planned and tightly regulated European city plans like those in Paris and Vienna.7 Unable to assume the sort of dictatorial power that had made massive urban interventions possible in those places, American architects' initial attempt at large scale, Neoclassical urban planning had to take place in the fantasy realm of the World's Columbian Exposition of 1893 in Chicago. With a master plan by Daniel Burnham, and a host of buildings designed by some of the most illustrious architects working in America at the time, the fairgrounds featured the unity of design, grand vistas, and tightly controlled visitor experience to which the Beaux-Arts-inspired architects aspired.
In the wake of the excitement generated by the Exposition, redevelopment schemes were proposed for a number of American cities. These schemes were part of a larger phenomenon that came to be known as the "City Beautiful" movement, which extended through the 1920s, and which sought to use planning, architecture, and public art as a means to engender morality amongst a wider urban public that was increasingly foreign-born or otherwise alien in the eyes of established elites. This period thus saw the growth of a number of philanthropic institutions and organizations—e.g., museums, libraries, settlement houses—that sought to render the American public into an assimilated, relatively well-educated, and homogeneous whole..............
How the École des Beaux-Arts Influenced the Architectural Landscape of America with Roger Mummert
The Architect's Archive: Early Photography from Two Collections by David R. Hanlon
....Russell Sturgis (1836-1909) and Richard Morris Hunt (1827-1895) were among the most important of America’s Gilded Age architects, and collected and utilized photographic prints to satisfy their professional and personal interests. Beginning in the 1850s, both recognized the medium as an effective way to retain information about architectural styles seen in Europe and in the ancient world, and over a period of several decades sought out images being created by noted photographers. When Sturgis’ career became more focused on architectural criticism and history, he would utilize many pieces from his collection to illustrate his writings in both journals and books.........